La convergence cadastrale vue par les acteurs bas-normands

La co-existence de bases cadastrales graphiques pose de nombreux problèmes aux acteurs français de la géomatique. Les géomaticiens bas-normands ont décidé de faire un point sur la situation actuelle, et de proposer une alternative locale en l'absence d'une solution nationale qui n'en finit plus de se faire attendre. Les résultats de ces travaux sont présentés dans un document cadre.

Comme chacun sait, le cadastre graphique est une base d'information précieuse pour la connaissance et le suivi du territoire. Pourtant, deux référentiels non cohérents co-existent, ce qui n'est pas sans poser de grandes difficultés : d'une part, ces deux bases (Plan Cadastral Informatisé de la DGFiP, et BD Parcellaire de l'IGN) ne sont pas exemptes de défauts ; d'autre part, les bases métiers produites à partir des cadastres sont par nature géométriquement incohérentes dès lors que l'on rentre dans une démarche partenariale (partage de données). Il en résulte des difficultés voire des coûts supplémentaires, quand les acteurs n'abandonnent pas l'idée de mettre en place des projets communs.

Le phénomène n'est pas nouveau, de nombreuses discussions ont eu lieu sur les forums internet, lors de rencontres professionnelles, et dans les couloirs de l'Etat. Elles sont restées vaines pour le moment.

Les acteurs bas normands, qui se retrouvent régulièrement au sein du réseau "Pôle Géomatique Normand", ont décidé de constituer un groupe de travail qui a rendu son analyse et constitué un document cadre. Celui-ci, soumis au débat (vous pouvez commenter après l'article !), est la base de l'étape actuelle qui permettra, espérons-le, de concrétiser la création d'un référentiel co-produit et partagé.