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Géomatique et tremblement de terre : état des lieux des acteurs et des données produites sur le web


L’actualité nous a malheureusement rappelé, avec notamment, le tremblement de terre au Japon, en Mars, au combien, les cartes sont utiles dans les décisions d’urgence et d’aides internationales, tant au niveau de la santé que de la reconstruction. Ce dossier, ne vous expliquera pas comment produire une carte d’une zone touchée, mais vous fera un état des lieux des acteurs et des actions entreprises au cours des derniers tremblements de terre marquant de ces dernières années.

Les sites communautaires : tous cartographes dans un contexte d’urgence ?

  • La communauté OSM :

OSM (Open street Map) est un site, à la manière de wikipedia, où tous les internautes peuvent contribuer à la création de données géographiques numériques à l’aide de fond d’image satellitaire mise à disposition par yahoo. Comme ce site est accessible à tous, la réaction de la communauté, est quasi immédiate face à évènement climatique rare et de grande ampleur. Les fournisseurs d’images n’hésitent pas, par ailleurs, dès qu’un satellite passe sur le zone touchée, avec une couverture nuageuse acceptable, à diffuser des fonds d’images, pour une mise à jour rapidement effective, en fonction des dégâts matériels au sol. L’exemple le plus marquant est celui du tremblement de terre en Haïti en Janvier 2010. Pour le voir en image : http://www.youtube.com/watch?v=BwMM_vsA3aY

http://www.youtube.com/watch?v=OF-JuFxhDT8&feature=related

OSM : http://www.openstreetmap.org/

  • Target Map

Target map est également un site communautaire qui permet d’importer des données thématiques géolocalisées sur des fonds de carte. Un exemple des conséquences du séisme japonais : le taux de radiation par préfecture japonaise

http://www.targetmap.com/viewer.aspx?reportId=4870

Les établissements publics 

  • USGS : l’institut géologique des Etats Unis omni présent

L’USGS (United States Geological Survey) est chargé de la surveillance de l’activité sismique à travers le monde. C’est l’un des premiers organismes à fournir le plus rapidement possible l’épicentre et la magnitude d’un séisme majeur. Vous retrouverez par exemple sur Google Earth, les informations des tremblements de terre récents ajouté sur les fonds d’images.

Sur leur site, tous les tremblements de terre des dernières 24 heures sont répertoriés. Toutefois, je conseille de visualiser les épicentres à l’aide fichier kml fournis sur le site (qui s’ouvrent avec Google Earth) dans des fonds d’images de meilleures résolutions que les fonds de carte proposés sur leur site.

http://earthquake.usgs.gov/

  • Le SERTIT

Situé à Strasbourg, le SERTIT (Service Régional de Traitement d'Image et de Télédétection), est spécialisé dans l’analyse des données de télédétections d’images satellites de crise. Il fournit notamment ses analyses de crises à l’aide des interprétations effectuées par une équipe multidisciplinaire, vers des acteurs du secours et de la reconstruction. Voici un reportage de TF1 sur le rôle du SERTIT pour le Japon :

http://videos.tf1.fr/jt-20h/japon-des-moyens-satellites-pour-aider-les-sinistres-6321199.html

Le SERTIT :

http://sertit.u-strasbg.fr/SITE_RMS/RMS/RMS_accueil_2011_V4.html  

Presses et sites d’information : infographie et cartes pour le grands publics.

  • New York times

Le New York times propose plusieurs cartes thématiques dynamiques: les répliques, les décès et disparus, les bâtiments détruits et endommagés, les taux de radiation. L’inforgraphie du journla est destiné au grand public : un simple passage de la souris sur l’événement permet d’en connaître les détails chiffrés.

http://www.nytimes.com/packages/flash/newsgraphics/2011/0311-japan-earthquake-map/index.html

  • Le Monde

Le journal français propose une analyse diachronique du taux de particules radioactives depuis les incidents de la centrale nucléaires de Fukushima

http://www.lemonde.fr/japon/infographie/2011/03/17/l-evolution-du-nuage-radioactif_1494545_1492975.html

Les éditeurs : exemple chez ESRI

ESRI propose une plateforme d’échange de cartes grâce à ArcGis Online. De nombreux acteurs de la géomatique y ont déposé leur carte. Voici des exemples :

Cette carte est destinée à être partagée par les enseignants et les élèves du collège et du lycée. Cette carte est très instructive car elle amène ver s des infos bulles composées de liens vers des images explicatives (comment se forme un tsunami, principe de subduction…) et des pages web (gif animé du nuage radiocatif). Un parfait outil associant actualités et programmes scolaires…

  • Les cartes des tremblements de terre faites par l’équipe d’évènements ESRI :

http://explorer.arcgis.com/?open=2a96fff4378c40f5937ec7dd2535845a

ESRI récupère les données de l’USGS pour afficher les épicentres des séismes et leurs particularités (magnitude, profondeur, date) sous forme d’info bulles. Cette carte est mise à jour quasiment à temps réel.

http://explorer.arcgis.com/?open=2a96fff4378c40f5937ec7dd2535845a

Cette carte retrace tous les événements survenus à la suite du tremblement de terre de Mars au Japon : séisme, tsunami, site nucléaire…

Les fournisseurs d’images : les premières données essentielles pour tous

En collaboration avec les sites internet, les journaux ou Google (vie Google Earth par exemple) l’un des fournisseurs d’image, les plus réactifs a été GeoEye (http://fr.wikipedia.org/wiki/GeoEye) Voici des exemples :

Japon

http://www.nytimes.com/interactive/2011/03/13/world/asia/satellite-photos-japan-before-and-after-tsunami.html

http://www.abc.net.au/news/events/japan-quake-2011/beforeafter.htm  

Christchurch

http://www.abc.net.au/news/infographics/christchurch-quake/beforeafter.htm  

Haïti

http://edition.cnn.com/2010/WORLD/americas/01/21/haiti.earthquake.satellite/index.html

http://www.nytimes.com/interactive/2010/01/14/world/20100114-haiti-imagery.html

Dans cet article, vous aurez vu une prédominance d’exemples (non exhaustifs) sur le récent tremblement de terre au Japon. Cependant, la proximité temporelle de cet événement exceptionnel n’est pas la seule cause de cette explosion de la diffusion d’informations géographiques. On constate également qu’avec les nouvelles technologies et l’augmentation croissante d’internaute et d’accès à internet, l’engouement pour la visualisation de ces données est exponentiel, notamment lors de catastrophes naturelles marquantes, ancrées dans nos mémoires collectives. Ainsi, comme nous l’avons vu, de plus en plus d’acteurs (y compris tous internaute landa, à l’image des sites communautaires) se sentent concernées et répondent à cette demande.


Site officiel : OSM
Site officiel : Le SERTIT
Site officiel : USGS

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