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La richesse spécifique : un outil pour la prise en compte de la biodiversité dans la gestion de l'espace - Application en Haute Maurienne (Aussois, Savoie)

TitreLa richesse spécifique : un outil pour la prise en compte de la biodiversité dans la gestion de l'espace - Application en Haute Maurienne (Aussois, Savoie)
Type de publicationMiscellaneous
Nouvelles publications2010
AuteursVanpeene Bruhier, S.
Mots clésAléas climatiques, Analyse de cycle de vie, Appui aux politiques publiques, Bassin versant, biodiversité, Écosystème, Écosystème aquatique, Écosystème forestier, Écotoxicologie, Effluents d'élevage, Épuration des eaux, Espèces invasives, Forêt multifonctionnelle, Géosynthétiques, Gestion durable des territoires, Inondations, Irrigation, Machinisme agricole, Milieu périurbain, Milieux aquatiques, montagnard, pollutions, Pratiques agricoles, Prévention des feux de forêt, Prévention des risques, Publication technique, qualité, Ressources en eau, Sciences participatives, Télédétection, Territoires ruraux, Transfert de connaissances scientifiques et techniques, Usages conflits, Vulnérabilité des systèmes, Zones humides
Résumé

Dans le contexte actuel de déprise agricole, les paysages de montagne façonnés depuis des siècles par l'homme, sont en péril (risque de fermeture des milieux ouverts par la colonisation ligneuse). Les relevés effectués à Aussois, dans une zone agricole partiellement en déprise, sur 941 placettes de 4 m2 ont mis en évidence, 432 espèces dans quatre types physionomiques : prés de fauche, zones en déprise, friche, bordures de forêt. Nous proposons de préciser le concept de richesse floristique en définissant cinq niveaux de richesse déclinables par secteur ou par type de végétation : la richesse spécifique par placette : le nombre d'espèces par placette ; la richesse locale (par type de végétation) : la moyenne des richesses spécifiques par placette calculée sur l'ensemble des placettes de même type (les prés de fauche avec 25 espèces / 4 m2 ont la plus forte richesse locale) ; la richesse globale (par type de végétation) : le nombre d'espèces différents présentes au moins une fois dans le type (de 278, zones en déprise, à 232 espèces, bordures de forêt) ; la richesse originale (par type de végétation) : le nombre d'espèces présentes uniquement dans ce type de végétation et pas dans les trois autres (les zones en déprise ont 40 espèces originales, les prés de fauche et friche 20) ; le fonds commun d'espèces (à l'ensemble des types de végétation) : le nombre d'espèces présentes simultanément dans les quatre types (138 espèces). L'abondance d'une graminée sociale Brachypodium pinnatum provoque une diminution de la richesse spécifique locale, de la diversité spécifique (indice de Shannon-Weaver) et une modification du paysage qui peut nuire à l'attrait touristique de la commune. Tout en précisant que cette approche mériterait d'être étendue à d'autres niveaux hiérachiques (infraspécifique, ou à l'échelle de la commune, de la vallée, du massif), elle apporte des avancées conceptuelles et opérationnelles en terme de connaissance de la biodiversité. Dans des problèmes de gestion de l'espace, elle peut être un outil de sensibilisation et de médiation des acteurs locaux pour la prise en compte de la biodiversité en mettant en parallèle leur perception visuelle de la richesse floristique et la quantification objective établie.

URLhttp://www.set-revue.fr/la-richesse-specifique-un-outil-pour-la-prise-en-compte-de-la-biodiversite-dans-la-gestion-de-lespac

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