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Les familles de modules GRASS


Les familles de modules GRASS : noms des commandes et usage.

Dans ce qui suit, on décortique les commandes GRASS qui sont généralement de la forme machin.patin ou machin.patin.couffin en s'intéressant plus particulièrement à la famille générique à laquelle elles appartiennent, qui correspond en l'espèce au préfixe de la commande.
Il vous suffit de taper g.manual la.commande.grass dans la console pour en savoir davantage sur les utilisations de la commande et sa syntaxe exacte.

G comme GRASS : les tâches générales de gestion des données et des utilisateurs

Les commandes générales de GRASS servent à modifier le paramétrage du jeu de données (g.mapset) et de la région courante (g.region), ainsi que les couches de données, notamment pour les renommer (g.rename ancien_nom nouveau_nom), les copier (g.copy) ou les supprimer (g.remove).

La commande g.access permet en outre de gérer les permissions des utilisateurs et groupes d'utilisateurs sur les jeux de données.

Lister des couches de données : g.list et g.mlist

 g.list permet de connaître les couches disponibles, en fonction d'un type de données (par exemple raster, vecteur, ou raster3D...).
g.mlist permet de rechercher un motif (par exemple, un fragment du nom de la couche) ou d'utiliser une expression régulière pour lister les couches de la base de données. Sans surprise, le caractère * remplace la partie non-connue du nom de la couche, par exemple :  NikoR* pour toute couche commençant par la chaîne 'NikoR', *Landsat pour toutes les chaînes finissant par la chaîne 'Landsat', *1995* pour toutes les couches qui contiennent la chaîne '1995'.

On n'insistera jamais assez sur la nécessité de normaliser les noms des couches afin de les rendre facilement requêtables par tous les utilisateurs de la base de données, notamment :
- en utilisant des lettres non accentués, et pas de caractères non-anglophones comme la cédille ou le tilde, et en ne mettant pas d'espace auquel on préfére les caractères tiret - ou soulignement _,
- en indiquant clairement ou sous forme d'abréviation le nom du capteur pour les images de télédétection,
- en ajoutant le nom ou les initiales du cartographe pour les couches synthétisant l'information ou ayant subi des traitements,
- en indiquant la/les date(s) initiale(s) d'acquisition des données, au minimum l'année, mais certaines applications demandent parfois d'être plus précis (AAMMJJ-HHMM),
- en utilisant des noms géographiques normalisés au niveau de tous les cartographes, par exemple des toponymes autochtones uniquement, ou des transpositions anglophones uniquement,
- en utilisant une première lettre minuscule pour signaler les couches en cours de travail ou les couches intermédiaires de production d'information, et une lettre capitale afin de bien mettre en valeur les couches définitives.
Bien sûr une telle nomenclature varie en fonction des applications.


D comme Display : les commandes d'affichage

Les commandes d. réunissent l'ensemble des commandes d'affichage : notamment pour des couches raster (d.rast), des couches vecteurs (d.vect), mais aussi des échelles graphiques (d.barscale), des histogrammes (d.histogram) ou tout autre objet graphique pouvant être ajouté à l'écran.

Une commande à connaître d.mon : gérer les moniteurs

Les moniteurs GRASS (au nombre de 7 : x0, x1...x6) sont une des spécificités de l'interface tcl/tk de GRASS 5 et GRASS 6. Ils ont l'avantage de présenter simultanément plusieurs 'vues' différentes sur les données (couches présentées, niveau de zoom, résolution, etc.)
Pour démarrer, sélectionner ou arrêter ces moniteurs, on utilisera respectivement d.mon start=x2, d.mon select=x1 et d.mon stop=x6.
Au besoin, on peut également redimensionner un moniteur à l'aide de la commande d.monsize.


 PS comme PostScript : un module de publication cartographique

 ps.map  est la seule et unique commande de cette famille, mais elle contient le module traditionnel de publications de cartes de GRASS. Elle reçoit en paramètres des scripts de mise en page des cartes (généralement composés de l'ensemble des commandes d'affichage des couches).

Vous trouverez des exemples de tels scripts de mis en page dans l'aide de GRASS.


I comme Image : analyse et traitement d'image

Le module i. contient toutes les commandes usuelles de traitement d'images de télédétection, parmi celles-ci : recalage d'image, FFT et IFFT, transformée de Brovey, analyse en composantes canoniques et principales, classification supervisée et non-supervisée, etc.

Le tutoriel de Michael Shapiro récapitule de manière extensive les fonctionnalités de traitement d'images disponibles et leur contexte d'utilisation.

Une sous-famille particulière : i.ortho.photo

i.ortho.photo se destine plus particulièrement au recalage orthophotographique. Il possède un certain nombre de commandes de paramètrage dédiées dont l'indicatif est simplement photo.


R comme Raster : les couches matricielles

 Les couches rasters et leurs modules de traitement spécifiques constituent la famille de commandes la plus vaste. On y trouve un support pour l'analyse statistique, le traitement et la création de couches matricielles.

L'algèbre de cartes r.mapcalc

Le module r.mapcalc  permet de la sorte de mener des opérations algébriques à partir du contenu de plusieurs couches rasters. Ce module étant d'une grande puissance (création de masques, génération de couches, utilisation d'opérateurs complexes et de clauses conditionnelles, etc.), il est fortement recommandé de lire la documentation - très fournie - de ce module afin de l'utiliser à bon escient. 


R3 comme Raster3D : les couches matricielles volumiques

 Les couches raster 3D n'utilisent pas les mêmes modules que leurs homologues bi-dimensionnelles : le préfixe des commandes leur correspondant est par conséquent r3.

Attention : si l'analyse et le traitement de couches rasters 2D demandent de veiller à la résolution choisie, afin de l'ajuster si nécessaire, les couches rasters 3D demandent en outre de veiller à la région 3D utilisée avant tout travail.


V comme Vector : les couches vectorielles

 Le format natif des couches vectorielles GRASS et les bibliothèques vectorielles ayant été entièrement revus lors du passage de GRASS 5 à GRASS 6 : c'est l'une des rares familles pour laquelle l'ancienne documentation est plus ou moins devenue caduque.

On y trouve des modules classiques de traitement des couches vectorielles, à commencer par la numérisation de données vectorielles (v.digit), le découpage de couches par d'autres couches (v.overlay), la connexion à des tables attributaires, etc.

Une sous-famille pour l'analyse réseau v.net.*

GRASS 6 peut traiter à travers la sous-famille v.net.* l'ensemble des paramètrages d'un graphe, ainsi que quatre algorithmes courants :

  • problème du plus court chemin v.net.path
  • problème du voyageur de commerce v.net.salesman
  • arbres de Steiner v.net.steiner
  • allocations de sous-réseaux v.net.alloc

 D comme Database : les bases de données attributaires

Le préfixe db. correspond à l'interface de gestion des bases de données relationnelles, par exemple pour choisir les pilotes disponibles, pour se connecter à une base de données, consulter la structure de la base et des tables et modifier cette structure (si vous possédez des permissions d'administrateurs sur les données en questions).

Passer des requêtes SQL : db.execute

La commande db.execute permet de répercuter à partir de GRASS n'importe quelle requête SQL (SELECT, UPDATE, ALTER, DROP,...) Les requêtes SQL peuvent être stockées dans un fichier afin d'être aisément rappelées.


Site officiel : GRASS GIS


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