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Géographie des risques environnementaux liés aux transports routiers en montagne. Incidences des emissions d'oxydes d'azote en vallées d'Aspe et de Biriatou (Pyrénées)

TitreGéographie des risques environnementaux liés aux transports routiers en montagne. Incidences des emissions d'oxydes d'azote en vallées d'Aspe et de Biriatou (Pyrénées)
Type de publicationThesis
URLhttp://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00003245
Nouvelles publications2002
AuteursDeletraz, Gaelle
Mots clésAcidification, Analyse Spatiale, Charge critique, Eutrophisation, Géographie, Montagne, Oxydes d'azote, Pollution automobile, Pyrénées, Risque environnemental, Transport routier
Année de publication2002
UniversityUniversité de Pau et des Pays de l'Adour
Résumé

L'objectif de cette thèse est d'évaluer l'incidence de la pollution azotée des transports sur les écosystèmes de montagne, mais aussi de montrer que la géographie propose une approche complémentaire à celles des chimistes ou des biologistes. Deux vallées Pyrénéennes ont été choisies comme terrain d'étude : le site de Biriatou/Saint-Jean-de-Luz, un axe de passage international (A63) confronté à une progression considérable du trafic, notamment poids lourds avec plus de 7500 PL par jour durant l'année 2000, et la vallée d'Aspe (RN134), pour faire un état de la situation avant l'ouverture du nouveau tunnel routier international du Somport. La recherche dans le domaine de la pollution atmosphérique du trafic routier pose de nombreuses difficultés méthodologiques. Etablir une cartographie de cette pollution constitue pourtant un préalable indispensable à l'étude des risques induits par le trafic. Un modèle de diffusion spatiale de la pollution a été mis en œuvre dans cette optique. Le polluant retenu pour cette étude est le dioxyde d'azote (NO2) car il contribue – avec les autres polluants azotés – à l'acidification et à l'eutrophisation des eaux et des sols. Une méthode intégrant la topographie a permis d'établir une cartographie des dépôts azotés pour les deux secteurs d'étude. Nous montrons que l'évaluation du dépôt polluant (l'aléa) ne permet pas – à elle seule – de déterminer le risque. Chaque écosystème possédant des caractéristiques qui lui sont propres (capacité tampon du sol, nature de la végétation notamment), la vulnérabilité traduite en termes de charges critiques diffère en fonction des conditions environnementales. C'est à travers la mise en relation spatiale des niveaux de pollution avec la connaissance des milieux naturels que les zones à risques peuvent être localisées. La méthodologie proposée dans cette thèse a permis de montrer que les risques environnementaux liés aux transports routiers sont bien réels, même lorsque le trafic est faible selon les conditions de dispersion.