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Espaces en terrasses et prévention de risques naturels en Cévennes

TitreEspaces en terrasses et prévention de risques naturels en Cévennes
Type de publicationBook
Nouvelles publications2006
AuteursMartin, Claude
Numéro32
Année de publicationUMR 6012 ESPACE
Mots clésaménagements hydrauliques, Cévennes, histoire, hydrologie, terrasses de culture, Vallée Obscure, végétation
Résumé

Ce fascicule fait le point des recherches menées en Cévennes dans le cadre du projet INTERREG IIIB SUDOE "TERRISC" : Récupération des paysages de terrasses et préven-tion des risques naturels. La déprise rurale qui a frappé la région dès la fin du XIXème siècle a entraîné un abandon quasi total des terrasses de culture. Mais des efforts sont actuellement déployés pour développer des activités agricoles tirant le meilleur parti de ces aménagements. Dans le même temps, les savoir-faire relatifs à la pierre sèche ont été réactivés, afin d'assurer la réhabilitation et l'entretien des terrasses remises en valeur. Une part importante des investigations s'est concentrée sur deux secteurs témoins situés dans le bassin versant du Gardon de Saint-Jean : la Vallée Obscure (4 km2) et le vallon du Rouquet (1 km2). Les études ont porté sur : la description du milieu physique ; l'évolution de l'occupation des sols et de la couverture végétale ; les caractères des aménagements anciens et leur état de conservation ; enfin, les efforts actuels en vue de réhabiliter une partie au moins des très nombreux ouvrages (tancats) qui barrent les thalwegs de la Vallée Obscure. Les secteurs témoins ont en outre fait l'objet de recherches sur l'hydrologie et les phénomènes d'érosion mécanique. Les premiers résultats mettent notamment en évidence le rôle des tancats dans le soutien des débits d'étiage. L'utilité des aménagements anciens pour la maîtrise des risques naturels doit cependant être relativisée. Conçus pour des milieux fortement exploités, leur impact est modeste après la recolonisation de l'espace par la forêt. Cela est vrai pour les débits d'étiage, mais sans doute plus encore pour le ruissel-lement sur les versants et l'érosion des sols. L'extension de la forêt et l'importance prise par des essences combustibles (maquis, pin maritime) favorise le déclenchement des incendies. Ceux-ci parcourent le plus souvent des superficies peu étendues, les châtaigneraies, même lorsqu'elles sont dégradées, et les hêtraies bloquant la propagation du feu. La remise en valeur de terrasses de culture à proximité des villages participe à la protection des habitations.

URLhttp://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00325050